Le secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI), Diakalidia Konaté, a réaffirmé jeudi 26 juin 2025, l’importance de la paix et de la cohésion sociale, à l’occasion de la célébration éclatée de la journée africaine des frontières (JAF) 2025 à Pogo, un symbole de la coopération et de la fraternité entre la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso et le Mali.
Selon M. Konaté, « sans paix, il ne peut y avoir de développement ». Les festivités, marquées par des défilés culturels et des rencontres sportives, visaient à renforcer les liens transfrontaliers et à promouvoir la cohabitation pacifique, note-t-on.
Le secrétaire exécutif de la CNFCI a également annoncé des projets d’infrastructure, notamment l’installation d’une pompe hydraulique et la fourniture d’équipements scolaires, pour améliorer les conditions de vie des populations frontalières. Il a encouragé la collaboration entre les peuples pour faire face aux défis sécuritaires et aux tensions potentielles.
Le préfet de Ouangolodougou, Touré Djamatigui, a rappelé que la JAF a été instituée par l’Union africaine dans le cadre de la mise en œuvre de son programme frontière en vue de promouvoir une meilleure intégration du continent à travers la coopération transfrontalière ainsi que le renforcement des capacités des acteurs impliqués.
« Elle vise donc l’élimination des sources de tension aux frontières des États et à faire des zones frontalières des espaces de paix, de sécurité et d’intégration propices à un développement économique et socioculturel harmonieux marqué par la cohésion sociale, la fraternité et la cohabitation pacifique », a-t-il indiqué.
Au nom des populations de Pogo, le porte-parole Ouattara Beh Issa a exprimé la gratitude des habitants pour les initiatives du gouvernement et a formulé des doléances, notamment pour l’équipement de centres de santé et l’amélioration des infrastructures locales.
La célébration de cette journée a mis en avant l’importance de l’intégration régionale et de la solidarité entre les peuples, renforçant ainsi l’idée que les frontières ne devraient pas être des barrières mais des ponts entre les cultures.
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